star-gs

Literate program for a geometric sensitivity calculation
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Author: Lapeyre Paule <paule.lapeyre@yahoo.fr>
Date:   Thu, 28 Jul 2022 16:13:34 -0400

added sensib model + sensib cl + coupling sources - started config description

Diffstat:
Msrc/sgs_compute_sensitivity_translation.nw | 211++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++---
1 file changed, 203 insertions(+), 8 deletions(-)

diff --git a/src/sgs_compute_sensitivity_translation.nw b/src/sgs_compute_sensitivity_translation.nw @@ -59,14 +59,36 @@ récepteur situé sur la paroi inférieure. \begin{figure} \includegraphics[width=1\linewidth]{TODO} - \caption{TODO description de la config en s'appuyant sur la figure à faire} - \label{fig:configuration} -\end{figure} - + \caption{\textbf{La configuration géométrique} est un parallélépipède de +dimension ....... repéré dans la base ...... (voir figure de \textit{gauche}). Le paramètre $\PI$ est le paramètre géométrique, il est défini sur $\mathbb{R}^{+}$, en le modifiant la position de la paroi supérieure est translatée vers le haut. Les parois latérales ne dépendent pas de $\PI$, -lorsque la paroi du haut est translatée le cube "s'ouvre". +lorsque la paroi du haut est translatée le cube "s'ouvre" (voir figure de +\textit{droite}). \textbf{Configuration radiative} Toutes les parois du +parallélépipède sont noires à l'exception de la paroi du haut qui est +spéculaire, froide, et munie d'un coefficient de réflexion $\rho$ défini dans +l'équation \ref{eq:rho}. Seule la paroi noire de droite (de surface .....$A_d$) +est émettrice et la condition à la limite associée est décrite par l'équation +\ref{eq:cl_rad}. Le milieu englobant la "boite" est considéré froid et +transparent.} + \label{fig:configuration} +\end{figure} + +\begin{equation} +\rho(\vec{x},-\vec{\omega}) = 0.25 (1- \cos(2 \pi \frac{x}{Dx})(1- \cos(2 \pi +\frac{y}{Dy}) +\label{eq:rho} +\end{equation} + +\begin{equation} +L(\vec{x},\vec{\omega},\PI) = S_b \quad \quad \quad \vec{x} \in A_d ; \vec{\omega} \cdot \vec{n} > 0 +\end{equation} +avec $S_b$ la source surfacique qui correspond à l'émission thermique de la +paroi: +\begin{equation} +S_b = L^{eq}(T)(1- \cos(2 \pi \frac{x}{Dx})(1- \cos(2 \pi \frac{y}{Dy}) +\end{equation} L'observable radiative est le flux $\varphi$ perçu par le récepteur qui s'exprime: @@ -112,6 +134,7 @@ et \begin{equation} \mathacal{C}[s] = -(k_a + k_s) s + k_s \int_{\mathcal{S}} p_{\Omega'}(-\vec{\omega}'|\vec{x},\vec{\omega}) d\vec{\omega'} +\label{eq:C_operator} \end{equation} \paragraph{Les conditions aux limites} @@ -126,10 +149,182 @@ s_{haut} = s(\vec{x},\vec{\omega},\PI) \quad \quad \quad \vec{x} \in S_{haut} Dans \citep{papier_sensib} la condition à la limite de la sensibilité géométrique est donnée en toute généralité puis dans les cas spécifiques de -paroi noire, paroi spéculaire et paroi diffuse. Nous récupérons ici la -condition à la limite pour une paroi spéculaire: +paroi noire, paroi spéculaire et paroi diffuse. Dans notre exemple elle prend +la forme suivante (voir annexe \ref{ann:cl_sensib} pour les développements qui +mènent à cette expression): +\begin{equation} +\begin{aligned} +s(\vec{x},\vec{\omega},\PI) = & - \beta +\left(\partial_{1,\vec{u}}\rho(\vec{x},-\vec{\omega}) \right) +L(\vec{x},\vec{\omega}_{spec},\PI) \quad \quad \quad \vec{x} \in A_h ; +\vec{\omega} \cdot \vec{n} > 0\\ +& + \partial_{1,\vec{\chi}}L(\vec{x},\vec{\omega}_{spec},\PI) - \beta +\partial_{1,\vec{u}} L(\vec{x},\vec{\omega}_{spec},\PI) +\end{aligned} +\end{equation} + +\textit{Note}: La dérivée spatiale $\partial_{1,\vec{\gamma}} +f(\vec{x},\vec{\omega}) = \vec{\gamma} \cdot \vec{\nabla}_{\vec{x}} +f(\vec{x},\vec{\omega}$ est la dérivée directionnelle dans la direction +$\vec{\gamma}$. + +Nous pouvons remarquer que la condition à la limite de sensibilité dépend de la +luminance incidente à la paroi (dans la direction de transport spéculaire) mais +également des dérivées spatiales de la luminance, dans la direction de +dérivation $\vec{u}$ et dans la direction de dérivation $\vec{\chi}$, +incidentes à la paroi (dans la direction de transport spéculaire). + +Le source de sensibilité émise par la paroi spéculaire dépend donc de la +luminance et de deux de ses dérivées spatiales. Ces dépendences expriment un +couplage du modèle de sensibilité avec le modèle de transfert radiatif et le +modèle de la dérivée spatiale (voir \citep{papier_sensib} qui considère les +dérivées spatiale et angulaire de la luminance comme des quantités de la +physique, au même titre que la sensibilité géométrique, et qui en décrit les +modèles). Nous concluons alors que de résoudre ce problème de sensibilité +géométrique dans la boite revient à résoudre un problème de transport couplé +qui dépend à la fois des source radiatives (à travers $L_{spec}$), des sources +de dérivées spatiales dans la direction $\vec{u}$ (à travers +$\partial_{1,\vec{u}} L_{spec}$) et des sources de dérivées spatiales dans la +direction $\vec{\chi}$ (à travers $\partial_{1,\vec{\chi}} L_{spec}$). + +\paragraphe{Les sources du problème couplé} +Les sources radiatives ont été décrites dans la figure \ref{configuration} (seule +la paroi de droite est émettrice) et nous devons à présent donner les sources +des dérivées spatiales. +Dans \citep{papier_sensib} il est déterminé que les sources de dérivées +spatiales peuvent être volumiques, surfaciques et linéiques (pour les +géométries facétisées - non différentiables). Nous n'entrerons pas dans les +développements qui explicitent comment trouver les sources des dérivées +spatiales de cet exemple, nous en donnerons seulement le résultat. En quelques +mots: les propriétés radiatives du milieu sont spatialement homogènes, il n'y +aura donc pas de source volumique de dérivée spatiale; les propriétés +radiatives des surfaces (coefficient de réflexion et émission thermique) +s'annulent toutes aux extrémités des faces du parallélépipède, il n'y aura donc +pas de sources linéiques de dérivée spatiale. Concernant les sources +surfacique: le milieu étant transparent, les parois noires et froides ne seront +pas sources de dérivée spatiale; seules les parois de droites seront des +sources pour les dérivées spatiales et ces sources sont données par les +conditions aux limites décrites par les équations \ref{eq:cl_duL_haut}, +\ref{eq:cl_duL_droite}, \ref{eq:cl_dchiL_haut}, \ref{eq:cl_dchiL_droite}. + +\begin{equation} +\partial_{1,\vec{u}} L = \beta_u \left( \partial_{1,\vec{u}_s} +\rho(\vec{x},-\vec{\omega})\right) L_{spec} \quad \quad \quad \vec{x} \in A_h ; +\vec{\omega} \cdot \vec{n} > 0 +\label{eq:cl_duL_haut} +\end{equation} + +\begin{equation} +\partial_{1,\vec{u}} L = \beta_u \partial_{1,\vec{u}_e} S_b \quad \quad \quad +\vec{x} \in A_d ; \vec{\omega} \cdot \vec{n} > 0 +\label{eq:cl_duL_droite} +\end{equation} + +\begin{equation} +\partial_{1,\vec{\chi}} L = \beta_{\chi} \left( \partial_{1,\vec{u}_{cs}} +\rho(\vec{x},-\vec{\omega})\right) L_{spec} \quad \quad \quad \vec{x} \in A_h ; +\vec{\omega} \cdot \vec{n} > 0 +\label{eq:cl_dchiL_haut} +\end{equation} + +\begin{equation} +\partial_{1,\vec{\chi}} L = \beta_{\chi} \partial_{1,\vec{u}_{ce}} S_b \quad \quad \quad +\vec{x} \in A_d ; \vec{\omega} \cdot \vec{n} > 0 +\label{eq:cl_dchiL_droite} +\end{equation} + + + + +------------------------------- ANNEXE 1 ------------------------------------ \\ +Nous récupérons ici la condition à la limite pour une paroi spéculaire $s = +s(\vec{x},\vec{\omega},\PI)$: +\begin{equation} +s = \mathcal{C}_b[s] + S_{b,\PI}[I, \partial{1,\vec{u}}I, +\partial_{1,\vec{\chi}}, \partial_{2,\vec{\gamma}_t}I] \quad \quad \quad +\vec{x} \in \partial G(\PI) ; \vec{\omega} \cdot \vec{n} > 0 +\label{eq:cl_sensib_gen} +\end{equation} +avec $S_{b,\PI}$ la source surfacique de sensibilité: +\begin{equation} +\begin{aligned} +S_{b,\PI} = & - \alpha (\mathcal{C}[L] + S) \\ +& - \beta \partial_{1,\vec{u}} S_b - \partial_{2,\vec{\gamma}} S_b + +\partial_{\PI} S_b \\ +& - \beta \partial_{1,\vec{u}} \mathcal{C}_b[L] + \partial_{\PI} \mathcal{C}_b +[L] \\ +& - \partial_{2,\vec{\gamma}} \rho(\vec{x},-\vec{\omega}) \int_{H'} +p_{\Omega'}(-\vec{\omega}'|\vec{x},-\vec{\omega})d\vec{\omega}' L \\ +& - \beta \mathcal{C}_b[\partial_{1,\vec{u}}L] + +\mathcal{C}_b[\partial_{1,\vec{\chi}} L] \\ +& + 2 \mu \partial_{2,\vec{\gamma}_t} L(\vec{x},\vec{\omega}_{spec},\PI) +\end{aligned} +\end{equation} +Dans cette équation $\mathcal{C}$ est l'opérateur collisionnel du milieu décrit +dans l'équation \ref{eq:C_operator}, il est ici appliqué à la luminance. La +source $S$ est la source radiative du milieu. On trouve également +$\mathcal{C}_b$ l'opérateur collisionnel de la surface. Appliqué à la +luminance et dans le cas d'une paroi spéculaire il s'écrit: +\begin{equation} +\mathcal{C}_b[L] = \rho(\vec{x},-\vec{\omega}) \int_{H'} \delta(\vec{\omega}' - +\vec{\omega}_{spec}) L(\vec{x},\vec{\omega}',\PI) d\vec{\omega}' +\end{equation} +avec $\vec{\omega}_{spec} = \vec{\omega} - 2(\vec{\omega} \cdot +\vec{n})\vec{n}$ + +\paragraph{Condition à la limite de notre exemple} +Pour commencer seule la paroi spéculaire est source de sensibilité géométrique. +Nous voyons que dans l'équation \ref{eq:cl_sensib_gen} le terme collisionnel +$\mathcal{C}_b[s]$ traduit la réflexion de la sensibilité incidente à la paroi +spéculaire. Ce terme est obligatoirement nul puisque il n'y a aucune autre +source qui pourrait émettre une sensibilité géométrique et aucune autre paroi +réfléchissante qui pourrait réfléchir la sensibilité émise par la paroi +spéculaire. + +Dans notre exemple le milieu est transparent, les termes $\mathcal{C}[L]$ et +$S$ sont donc nuls. La paroi spéculaire est froide, la source surfacique $S_b$ +qui dans cete exemple correspondrait à l'émission thermique de la paroi est +donc aussi nulle. +L'opérateur collisionnel de la surface $\mathcal{C}_b$ est indépendant de +$\PI$, la dérivée $\partial_{\PI} \mathcal{C}_b$ est donc nulle. Pour finir la +déformation géométrique de la paroi spéculaire est une translation, l'axe de +rotation $\vec{\gamma}$ est donc nul et toutes les dérivées angulaires n'ont +plus lieux d'être dans la condition aux limites. + +La condition à la limite de sensibilité de la paroi spéculaire de la boite +devient donc: +\begin{equation} +\begin{aligned} +s = & - \beta \partial_{1,\vec{u}} \mathcal{C}_b[L] \\ +& + \mathcal{C}_b[\partial_{1,\vec{\chi}}L - \beta \partial_{1,\vec{u}} L] +\end{aligned} +\end{equation} +avec +\begin{equation} +\beta \partial_{1,\vec{u}} \mathcal{C}_b [L] = \beta \left(\partial_{1,\vec{u}} +\rho(\vec{x},-\vec{\omega}) \right) \int_{H'} +\delta(\vec{\omega}'-\vec{\omega}_{spec}) L(\vec{x},\vec{\omega}',\PI) +d\vec{\omega}' +\end{equation} +En prennant en compte le fait que: +\begin{equation} +\int_{H'} \delta(\vec{\omega}' - \vec{\omega}_{spec} f(\vec{\omega}') +d\vec{\omega}' = f(\vec{\omega}_{spec} +\end{equation} +on trouve finalement: +\begin{equation} +\begin{aligned} +s(\vec{x},\vec{\omega},\PI) = & - \beta +\left(\partial_{1,\vec{u}}\rho(\vec{x},-\vec{\omega}) \right) +L(\vec{x},\vec{\omega}_{spec},\PI) \\ +& + \partial_{1,\vec{\chi}}L(\vec{x},\vec{\omega}_{spec},\PI) - \beta +\partial_{1,\vec{u}} L(\vec{x},\vec{\omega}_{spec},\PI) +\end{aligned} +\end{equation} +-------------------------------- FIN ANNEXE 1 ------------------------------------ \\ + + -To be continued.......... \section{Algorithme de Monte-Carlo direct}